DISPARITION. « Qui remet au lendemain trouve malheur en chemin ». Ce proverbe se confirme avec la disparition du PLUS grand guitariste de la RUMBA CONGOLAISE de tous les temps. Je suis écœuré d’avoir traîné le pas.
Depuis deux ans, j’avais planifié d’aller l’interviewer à domicile, mais à chaque fois un imprévu m’a empêché de concrétiser ce vœu.
En matière de guitare rumba, il y avait PAPA NOEL et les autres. Ses grilles d’accord étaient MATHEMATIQUES. Plusieurs stars cubaines ont fait recours à ses services. Son jeu et son doigté n’avaient d’égal que lui-même. Chaque morceau dont l’arrangement porte sa signature est un TUBE, un STANDARD.
PAPA NOEL (à ne pas confondre avec le Père Noël) était le PONT naturel qui reliait les deux rives du MAJESTUEUX fleuve congo dont ses parents biologiques étaient originaires. Ces dernières années, sa santé avait fortement décliné . Il semblait très diminué physiquement sur les photos. Malgré plusieurs appels à l’aide, les autorités des deux CONGO ont fait la sourde oreille et ont laissé filer une BELLE étoile, tomber un GRAND monument.
En attendant, le BAL DES HYPOCRITES (obsèques) où des officiels en smoking vont se dandiner, s’essuyant la sueur et les larmes avec des mouchoirs bien parfumés.
La RUMBA de PAPA NOEL est une pièce de collection. L’autre truffée de MABANGA (dédicaces) est faite pour exciter l’orgueil des canailles.
MBUTA, KENDE MALAMU. BAKOKO NA BISO BAYAMBA YO NA KIMIA.
Par Nysymb Lascony