2 novembre 2023-2 novembre 2024. Un an que s’en est allé Henri Lopes

IN MEMORIAM. Son aura d’homme de lettre est intacte. Décédé à l’Hôpital Foch, à Suresnes, dans les Hauts de Seine, en région parisienne, le 2 novembre 2023, l’ombre de l’écrivain Henri Lopes continue de planer sur le monde de la Culture.

Henri Lopes est toujours bien lu. Et tant d’hommes et de femmes de lettres, confirmés, débutants ou en herbe, aspirent pouvoir écrire comme Henri Lopes. Séduits par ses qualités littéraires, au demeurant son style, la vérité de l’observation, la force et l’originalité de sa pensée.

Dès l’annonce de la disparition de Henri Lopes, Kidi Bebey du Journal Le Monde Afrique écrivait que « s’il est un métier que l’écrivain, diplomate et homme politique congolais Henri Lopes plaçait, au-dessus de tous les autres, c’était sans aucun doute, celui d’écrire. Une activité que Henri Lopes a pratiquée, tout au long de sa vie, avec une constance et une ardeur renouvelées, tant la compagnie des livres était, depuis sa plus tendre enfance, essentielle à ses yeux ».

Une affirmation largement partagée. L’écriture pour Henri Lopes, c’est comme une flamme qui éclaire. Elle aide à voir comment les hommes vivent et les pousse à se demander comment améliorer les choses.

Grace à son écriture, Henri Lopes laisse une douzaine d’ouvrages connus, en grande partie, des romans. C’est le cas de « Tribaliques, Le Chercheur d’Afrique, Le Pleurer Rire, Ma grand mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, la Nouvelle romance, Un enfant de Poto Poto, Il est déjà demain. »

Pour marquer la première année de la mort de Henri Lopes, ci-dessous les lignes écrites, ce 2 novembre 2024, par son épouse, Maman Christine. Femme courageuse, devant la mort, aujourd’hui esseulée, Maman Christine pleure à jamais son homme, Henri Lopes, Ya Henri, tel que je l’appelais, avec respect.

« Dans la nuit du 2 novembre 2023,

On dit qu’un géant est tombé

Et l’eau qui tombe des ciels

Et l’eau qui tombe des fronts

L’eau qui continue à tomber des yeux »

« L’eau qui coule en ondoyant

Dans le fleuve Congo couleur de thé

Toute l’eau pleure et gémit encore

Dans cette nuit et celles qui ont suivi

Ou la mort a toujours couleur de géant »

Ceci dit,

Là-bas, à l’Eternel Infini,

Que Ya Henri repose en paix.

Nous l’aimons.

Son souvenir, impérissable, reste présent en nous.

Paris 2 novembre 2024

Ouabari Mariotti

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