Innoss’B, un artiste sensible à la faim et aux conditions de vie précaires

RD Congo. Ayant grandi dans un environnement difficile, l’artiste Innoss’B se dit particulièrement sensible à la faim et aux conditions de vie précaires. C’est ce que la star de la musique afro-congolaise a déclaré dernièrement à AfriqueRenouveau .

« Je ne peux pas ignorer le milieu d’où je viens – il y a beaucoup de gens qui souffrent, qui meurent de faim et qui vivent dans des conditions très difficiles. C’est pourquoi mon objectif principal est d’apporter mon aide lorsque je le peux », a-t-il expliqué dans un entretien accordé à cette publication de la section Afrique du Département de l’information de l’ONU.

Expliquant comment sa musique et ses objectifs humanitaires sont liés, l’artiste innoss’B souligne qu’il veut aider les gens dans le besoin, particulièrement à travers sa Fondation Innocent et des partenariats comme celui avec le Programme alimentaire mondial (PAM) qu’il a rejoint en mars dernier en tant que Soutien de haut niveau afin de sensibiliser au travail de l’organisation dans la lutte contre la faim.

Le chanteur-auteur-compositeur congolais mentionne qu’il connaissait déjà le PAM depuis son enfance, car l’organisation était active dans sa communauté. Il exprime une passion particulière pour les programmes alimentaires scolaires, notant que l’accès à la nourriture a un impact significatif sur la motivation des enfants à rester à l’école et à étudier.

Lors de sa visite des écoles avec le PAM, Innoss’B a apprécié l’égalité entre les garçons et les filles et la disponibilité de ressources pour les femmes enceintes. Il trouve important que les enfants soient bien nourris pour que les familles prospèrent également.

En ce qui concerne ses attentes vis-à-vis du PAM, il aimerait être emmené dans davantage d’endroits pour mieux comprendre les besoins des gens et leur appréciation du travail du PAM. Il exprime aussi un désir de voir l’organisation organiser des événements pour les communautés locales, afin que les expériences vécues dans la capitale puissent également toucher les villages.

Enfin, il souhaite que le PAM continue à utiliser ses plateformes internationales pour promouvoir les bonnes actions en cours.

Martin Kam