Fred Günther Mbemba : « Je garde de Don Fadel des souvenirs inoubliables de son engagement pour la culture congolaise et son lien avec celle de Cuba »

TEMOIGNAGE. Le décès de Don Fadel, survenu le mardi 26 novembre à Chelles, en France, a suscité une vive émotion parmi ses proches et acteurs cultures, notamment chez Fred Günther Mbemba, manager du groupe Look-la- prod, structure spécialisée dans le management et la promotion artistique. Ce dernier a rendu un vibrant hommage à l’artiste, rappelant son engagement exemplaire pour la promotion de la culture congolaise et son rôle de passeur entre les continents.

Un pont entre le Congo et Cuba

Fred Günther Mbemba, visiblement ému, a décrit Don Fadel comme un artiste profondément attaché à ses racines, mais aussi ouvert sur le monde. « Pour avoir été très attaché à l’artiste disparu, je garde de lui des souvenirs inoubliables de son engagement sans faiblesse à la promotion de sa culture congolaise qu’il a réussi à établir un pont avec celle de Cuba », a-t-il déclaré. À travers sa musique et ses écrits, Don Fadel a su montrer les affinités entre les rythmes de la rumba congolaise et ceux de la musique cubaine, une démarche qui traduisait son aspiration à tisser des liens culturels universels.

Une œuvre pérenne pour les générations futures

Loin de sa terre natale, Don Fadel a œuvré inlassablement pour faire rayonner la culture congolaise à l’échelle internationale. Selon Fred Günther Mbemba, l’artiste a laissé derrière lui un héritage culturel précieux. « Le livre qu’il m’a dédicacé, intitulé La Rumba congolaise : origine et évolution, constitue non seulement un passage de témoin à la nouvelle génération de promoteurs culturels que j’incarne, mais aussi un legs précieux que je garderai jalousement », a-t-il affirmé.

Un modèle d’inspiration

Ce témoignage souligne l’impact durable de Don Fadel sur les promoteurs culturels actuels et futurs. Son parcours est une source d’inspiration pour tous ceux qui œuvrent à préserver et à valoriser le patrimoine culturel congolais. En établissant des ponts entre les cultures et en documentant l’histoire de la rumba congolaise, Don Fadel a joué un rôle de pionnier, veillant à ce que cette musique, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO, continue de vivre à travers les générations.

Le décès de Don Fadel est une perte immense pour la culture congolaise et pour tous ceux qui croient en la puissance de l’art comme vecteur de mémoire et d’universalité. Cependant, son œuvre et son engagement restent un modèle qui continuera d’inspirer.

SDC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *