FESTIVAL. Le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso a procédé, le 19 juillet à Brazzaville, au lancement de la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), marquant le début des activités dans la capitale congolaise, prévues dans plusieurs sites visant à valoriser la musique africaine, congolaise et celle de la diaspora dans les dimensions traditionnelle, moderne et religieuse.
En présence de plusieurs personnalités nationales et étrangères, il a donné le top des activités de cet événement. « Je déclare ouvert le Festival panafricaine de musique. Que la fête commence et qu’elle soit belle », a-t-il déclaré.
Dans son intervention, la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault, a affirmé que ce festival s’inscrit dans la dynamique du renouveau, en mettant à l’honneur la jeunesse, les valeurs de paix , d’unité et de résilience culturelle, dans un contexte mondial en constante mutation.
Cette 12e édition est un rendez-vous majeur qui consacre Brazzaville comme capitale culturelle du continent africain. A travers, les spectacles musicaux, le symposium, les ‘expositions et rencontres artistiques, le Fespam donne une tribune à la voix de l’Afrique, enracinée dans ses traditions et tournée vers l’avenir, a-t-elle fait savoir.
À son avis, depuis sa création en 1995, le Fespam n’a cessé de faire rayonner la richesse, la diversité et la vitalité des expressions musicales africaines. En effet, cet événement constitue un espace de dialogue interculturel, d’innovation artistique et de connaissance des talents, en contribuant au développement des industries culturelles et créatives de l’Afrique.
« Je tiens à saluer l’engagement de toute les parties prenantes, notamment les artistes, les chercheurs, les mécènes, les partenaires internationaux, les bénévoles et les congolais qui, par leur hospitalité, font de Brazzaville un lieu de la fraternité panafricaine », a-t-elle encouragé.
De son côté, le commissaire général du Fespam, M. Hugues Gervais Ondaye a indiqué que le Fespam est rendez-vous d’envergure avec une énergie renouvelée, portée par l’engagement indéfectible du Congo a promouvoir la culture comme un levier de développement économique, d’unité et de paix. À cet effet, il met en lumière la richesse et la diversité des musiques de l’Afrique et de la diaspora.
Selon lui, le Fespam entend célébrer l’Afrique dans toute sa pluralité afin d’offrir au monde une vitrine de la créativité du continent, en valorisant non seulement les expressions musicales, mais aussi les savoirs, les patrimoines et les imaginaires collectifs de l’Afrique.
Placé sous le thème «Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », 14 pays et leurs délégations prennent part à ce festival, entre autres la République Démocratique du Congo (Rdc), le Sénégal, le Mali, le Tchad, la Côte d’Ivoire et le Venezuela.
Pendant une semaine, les différents groupes musicaux africains et d’ailleurs vont prester sur différents sites, notamment le palais des congrès, Mayanga et Kintélé, en vue d’exhiber leurs créations artistiques.
ACI/Kesnov Medurin Ngouolali/Aimable Sambad