Rencontre littéraire : “ L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’ débattu à Bruxelles

BELGIQUE. “L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’ a été le thème d’une rencontre littéraire organisée  par la bibliothèque ‘‘Kongo’’ autour du journaliste-bédéiste Asimba Bathy de la République démocratique du Congo (RDC) samedi à  Tervuren à Bruxelles en Belgique, a appris l’ACP de l’organisateur joint dimanche au téléphone. 

«Bathy Asimba a eu plusieurs vies bien remplies, avec beaucoup d’expériences engendrées.  Il nous a brossé un tableau, très intéressant pour ceux et celles d’entre nous qui ne connaissions pas très bien l’histoire de la musique congolaise moderne entre 1950 et 1970, en passant par l’année 1960 de l’indépendance caractérisée par l’inusable titre mondialement connu ‘‘Indépendance Cha-Cha’’ du Grand Kallé avec l’African Jazz », a fait savoir José Mabita, administrateur de la Bibliothèque Kongo.

« Cela a  été très instructif de l’avis de tous. Un panorama, qu’il a résumé dans ses 4 livres (‘‘L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’, ‘‘Papa Wemba, de moi à toi’’, ‘‘Lita Bembo, bête de scène, roi des spectacles’’, et ‘‘The King Emeneya, la perle rare de la musique congolaise’’) qui contribuent à la découverte, à la promotion et à la bonne connaissance de la musique congolaise », a-t-il renchéri.

Pour lui, cette rencontre a permis de partager un riche moment de curiosité. « Pour quelqu’un qui comme moi qui a grandi dans ce Congo alors Zaïre que j’ai quitté en 1983, que cela a été un beau voyage dans le passé, me ramenant à une insouciante jeunesse. Considérée à priori comme un divertissement, la musique n’en reste pas moins un élément culturel essentiel qui participe à la cohésion sociale, elle a un impact important dans la société avec tout ce qu’elle peut véhiculer, représenter et exprimer », a déclaré José Mabita.

«Bathy Asimba, dans la lignée de ceux et celles qui ont écrit sur le sujet, nous permet de nous rendre compte de manière effective, de la richesse de la musique congolaise. A travers son histoire, et grâce à tous les acteurs et toutes les actrices qui participent à la faire vivre et la faire rayonner à travers le monde, générations après générations », a soutenu l’administrateur de la Bibliothèque Kongo.

Il a, toutefois, salué les recherches chroniques  menées par le panéliste qui, fort de son expérience dans l’art, a partagé  le souci de la mémoire, de l’histoire et du patrimoine.

« C’est rassurant et cela fait du bien. Bathy Asimba fait partie de ceux qui, avec les actes artistiques et culturels à son palmarès, seraient à considérer comme des personnes ayant rendu des services à la nation. Il est dans le sien, un véritable ambassadeur de la culture du Congo. C’est un acteur culturel majeur dont l’avis, l’opinion et l’expérience devraient être pris en considération. Le monde culturel y gagnerait », a-t-il conclu.

ACP

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