France. « C’est tous les jours en sortant de l’école ! » : Gims est devenu la nouvelle idole des maternelles

C’est l’un des artistes qui a le plus vendu de disques en 2025 et qui termine l’année avec quatre concerts d’affilée, à partir de vendredi, à l’Accor Défense Arena de Paris. Et parmi ses fans, beaucoup de jeunes, voire de très jeunes enfants, pour le bonheur ou pas de leurs parents.

Dès qu’il en a l’occasion, Nino, cinq ans et demi, chante des titres de Gims (ex Maître Gims). À l’heure du goûter, avec deux copains de classe, les petits entonnent : « Moi je veux une Parisienne, Parisienne, qui traverse au feu vert, qui s’en fout d’la tour Eiffel ! » Derrière, les parents participent de bon cœur avec des gestes de danse.

En fait, Gims, c’est une affaire de famille. « C’est tous les soirs, raconte Geoffrey, le père de Nino. Ça les rend vraiment heureux et puis c’est des musiques assez entraînantes. » « Je l’ai connu à travers Nino, confie la mère, Rafaella, et finalement j’aime bien. On chante ensemble, on danse, c’est très convivial ». Noah, le grand frère du petit garçon est témoin de cet engouement :« Les paroles sont faciles à retenir, contrairement à d’autres chanteurs actuels, s’explique-t-il. Gims, c’est toujours la même chose, mais ce ne sont pas des paroles choquantes, par rapport à d’autres rappeurs. Je sais très bien que je peux laisser toute la playlist de Gims, il n’y aura aucun truc choquant ».

« Moi, je suis le parent qui n’en peut plus de Gims »

C’est le même enthousiasme chez le petit Simon, « il chante bien, il chante fort », et chez son père : « Quand on est un peu triste et qu’on écoute ça, ça nous fait vraiment du bien. » En revanche, le voisin Paul-Olivier, également père d’un petit, ne trouve aucune qualité à Gims : « Moi, je suis le parent qui n’en peut vraiment, vraiment plus de Maître Gims. Tous les jours, en sortant de l’école, et surtout le week-end ! Oh la la, le samedi et le dimanche, c’est la souffrance ! Quand on prend la voiture, je fais exprès de dire que la radio ne marche pas. »

Un peu plus loin, dans un parc, Justine, une autre mère de famille, est aussi sur le point de craquer : « Franchement, j’en ai marre, je ne vous cache pas que ce n’est même pas possible de l’interdire complètement, parce que même si moi, je ne veux pas lui faire écouter, d’autres personnes lui font écouter. À l’école, au centre aéré, et on les entend chanter en chœur dans la cour, c’est toujours la même chose. Les enfants sont à fond dedans. »

« C’est comme des comptines pour eux, tempère Brice, un autre père. C’est leur génération. Moi, personnellement, je connais pas, mais ça me va ».

Radiofrance.fr

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