BELGIQUE. Samedi 7 juin, des milliers de mélomanes venus des quatre coins de la Belgique et des pays voisins ont littéralement envahi l’enceinte bruxelloise de l’ING Arena pour assister au concert de la star congolaise : Ferre Gola. Un moment d’une rare intensité, qui a suscité l’enthousiasme de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou.
Au lendemain de cet événement musical de grande envergure, alors qu’il quittait Bruxelles, l’auteur de Verre cassé et Mémoires de porc-épic a publié un message empreint d’admiration sur sa page Facebook. « Je prends le train pour quitter Bruxelles. Bravo aux mélomanes qui ont envahi ING Arena pour le concert de Ferre Gola Le Padre dont l’objectif a largement été dépassé », écrit-il.
Comme pour souligner la portée historique de l’événement, l’écrivain ajoute : « Vous aurez bientôt la captation intégrale de ce moment qui a certifié l’acte de renaissance de l’Ange éternel de la rumba congolaise… », rendant hommage à la performance artistique du chanteur, auteur-compositeur-interprète de renom.
L’auteur érige l’événement en symbole : celui du retour triomphal d’un artiste majeur de la scène congolaise, dont l’influence dépasse les frontières du continent.
En évoquant une « renaissance », l’écrivain souligne la dimension presque mythique de Ferre Gola, dont le parcours artistique a été jalonné de défis, de silences, mais surtout d’une fidélité sans faille à l’essence de la rumba congolaise.
Le concert, salué comme un véritable succès populaire, s’inscrit ainsi dans la mémoire collective comme un moment-clé de l’histoire musicale congolaise contemporaine sur la scène internationale. Et le padre du patrimoine immatériel de l’humanité (la rumba) signe ici un retour magistral.
Patricia engali