Par sa puissance créatrice, l’orchestre LES BANTOUS DE LA CAPITALE a puisé, au fil des années, son inspiration dans les événements de la vie, qui au Congo, appellent la musique et la danse.
La musique congolaise est particulièrement présentée sous deux aspects, c’est-à-dire qu’elle revêt deux caractères différents :
– La musique folklorique ou encestrale
– La musique dite moderne, parce que adaptée aux exigences de la nouvelle société.
La grande différence s’établit par l’instrumentation, la forme et les masses à satisfaire.
L’orchestre LES BANTOUS DE LA CAPITALE est adepte de la musique congolaise dite moderne, issue des sources modernes et traditionnelles. Une musique instrumentale et vocale essentiellement collective, mais obéissant à une structure et à un contenu sonore assez variables.
L’orchestre LES BANTOUS DE LA CAPITALE, à sa naissance le 15 Août 1959 au Bar-dancing CHEZ FAIGNOND à Poto-Poto – Brazzaville – 29 rue Mbaka (aujourd’hui 29 rue Faignond), se composait comme suit :
– Jean-Serge ESSOUS, clarinettiste, chef d’orchestre
– Edouard Nganga Edo, 1er chanteur
– Célestin Kouka Celio 2eme chanteur
– Daniel Loubelo*De la lune* guitariste basse
– Dicky Baroza, guitariste solo
– Jacques Dignos Dingari,
Guitare accompagnement
– Saturnin Pandi Ben, Tumbas.
(et quelques mois plus tard André Aribot ; batteur drums – Nino Malapet, on le sait ne rejoindra Les Bantous qu’en 1961, après la dislocation du Rock-a-mambo)
Clément OSSINONDÉ