Congo/VIENT DE PARAITRE : ‘’Edith Lucie Bongo Ondimba une humanité toute proche de la divinité’’, de Ramsès Bongolo et d’Anicet Douniama

En relation avec la célébration du 16e anniversaire de la mort de l’ancienne première dame du Gabon, les écrivains Ramsès Bongolo et Anicet Douniama viennent de publier aux éditions Alliance Koongo, l’ouvrage ‘’Edith Lucie Bongo Ondimba une humanité toute proche de la divinité’’, qui traite de l’humanité toute proche de la divinité et la traversée d’une vie exceptionnelle de cette grande dame. Ce livre de l’ancienne première dame du Gabon, décédée le 14 mars 2009, à l’âge de 45 ans.

Elle fait partie des monuments humains dont la vie et l’œuvre méritent d’être revisitées en permanence pour servir de boussole aux générations présentes et futures: «Pour son humanité, son aménité et tout ce qu’elle a accompli ici-bas d’humble et de grand, nous, Ramsès Bongolo et Anicet Douniama, nous sommes alliés dans l’élaboration de cette œuvre littéraire afin de magnifier et d’immortaliser la vie hors du commun de la légendaire et glorieuse princesse Edith Lucie Bongo Ondimba (ELBO), luciole du Bassin du Congo, porteuse des lumières de l’âme, poseuse d’actes d’amitié et de bienfaisance si nécessaires au vivre-ensemble et à l’érection d’une cité d’or. En cette 16e année de son repos éternel, nous dédions, pour l’histoire et la postérité, cette somme poétique et prosaïque à ses orphelins».
Cette réécriture fonctionnelle du parcours parental, des points saillants de la prime enfance et des instants les plus marquants de la vie d’adulte d’ELBO, femme de grande valeur, que le Congo, le Gabon et l’Afrique pleurent encore, a pour principal objectif de permettre à la jeunesse africaine et du monde, de découvrir dans un flamboyant ludisme scriptural les venus de la belle âme qu’était la lumineuse ELBO afin que son souvenir éclairé, son comportement exemplaire et ses œuvres de bienfaisance demeurent à jamais gravés en lettres d’or dans le parchemin de la mémoire collective. En effet, si les auteurs ont entrepris d’honorer cette ‘’femme à l’âme violette’’, c’est pour deux bonnes raisons. Premièrement, pour saluer sa grandeur, et secundo, remplir leur part de contrat ‘’fraternel’’ et de chercheurs, au regard de son don d’amour inoubliable. Ce florilège est à la fois une fictionnalisation, une poétisation et une philosophisation de la nature profonde d’ELBO…
Ce livre compte trois parties: textes conjoints d’Anicet Douniama et Ramsès Bongolo; ‘’La rose du Bassin du Congo’’ et ‘’Hommage à l’orchidée éternelle Edith Lucie Bongo Ondimba’’. Au-delà de la première partie, le segment intitulé ‘’La rose du Bassin du Congo’’, effectue un parallélisme psychologique, une analogie tempéramentale entre Edith Lucie Bongo Ondimba et Kimpa Vita, figure féminine emblématique de la résistance anticoloniale, vénérée comme une sainte dans les mouvements spirituels afro-centriques. A la fois écrite en prose et en vers, ce segment établit en même temps en plusieurs points la prospective. De manière plus pratique, cette section du livre répend poétiquement, mais sérieusement aux questions suivantes: qui était Edith Lucie Bongo Ondimba? Quelles sont les traces de son passage ou quel héritage a-t-elle laissé à l’humanité? quel souvenir l’Afrique et le monde ont-ils gardé de cette ‘’femme-météore’’?
S’agissant du sous-titre ‘’La rose du Bassin du Congo’’, le symbolisme de la rose n’est pas anodin, car la rose est une fleur fragile. C’est une fleur dont la vie est certes sommaire, mais dont le doux parfum ne laisse personne indifférent. De par l’hospitalité et la générosité de son parfum, la rose demeure l’une des fleurs les plus prisées, les plus commercialisées et les plus poétisées. Sous d’autres cieux, la rose évoque l’amour… Bref, ELBO était une rose. Intitulé ‘’Hommage à l’orchidée éternelle Edith Lucie Bongo Ondimba’’, le troisième segment est une revisitation du parcours d’ELBO par contemporain, poète, journaliste et témoin de sa vie palpitante et inspirante. Ce recueil à plumes croisées célèbre avec la gravité de l’essai, le lustre de la poésie, la magie de la féerie et les artifices de la nouvelle, mais aussi avec le luxe de la fiction et la profondeur de la philosophie, la grandeur d’une icône: ELBO est une femme dont l’humanité était, à certains égards, toute proche de la divinité.
Dans leur cheminement vers le développement, «les sociétés humaines ont besoin d’hommes et de femmes-repères dont le parcours exemplaire sonne comme une invite permanente adressée à la jeunesse en particulier et aux humains en général où qu’ils se trouvent, afin de leur permettre de tracer des sillons d’un avenir dont les marques, les souvenirs et les fruits seront l’authentique illustration de la solidarité et de l’amitié prouvée au sein de l’humanité», affirment les auteurs.

Alain-Patrick MASSAMBA/Lasemaineafricaine

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