Le ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, M. Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, a souligné l’importance du droit d’auteur dans l’industrie musicale afin de garantir aux créateurs une rémunération équitable et le contrôle sur l’exploitation de leurs œuvres.
Dans son message délivré à l’occasion de la 25e édition de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, célébrée 26 avril de chaque année, il a rappelé que chaque œuvre est protégée par des droits de propriété intellectuelle, constituant un cadre légal pour les œuvres musicales, les enregistrements et les interprétations.
« (…) Ces droits renforcent la musique en tant qu’activité économique, offrant aux créateurs la possibilité de contrôler l’utilisation de leurs œuvres, de percevoir une rémunération et d’investir dans de futurs projets musicaux ou intellectuels », a déclaré M. Fylla de Saint-Eudes.
Pour lui, l’édition de cette année, placée sous le thème « La propriété intellectuelle et la musique : ressentez le rythme de la propriété intellectuelle », est une occasion de sensibiliser le public à l’importance des droits d’auteur et à leur rôle dans la stimulation de la créativité, de l’innovation et du développement économique.
Evoquant les efforts du gouvernement en matière de protection et de valorisation des œuvres de l’esprit, il a cité, entre autres, la création du Prix du Président de la République pour l’invention et l’innovation technologique, un mécanisme destiné à récompenser la créativité nationale et à encourager l’émergence de projets technologiques innovants.
« Le Congo est signataire de la Convention de Berne depuis le 8 septembre 1962. Cette convention porte sur la protection des œuvres littéraires et artistiques et constitue un instrument juridique international majeur dans la défense des droits des créateurs », a rappelé M. Fylla de Saint-Eudes.
Mise à l’honneur cette année, la musique est reconnue comme un langage universel qui transcende les frontières, les cultures et les générations. En tant que quatrième art, elle repose sur l’organisation de sons dans le temps, à travers le rythme, la mélodie et l’harmonie, a-t-on noté.
Instituée en 2000, cette Journée commémore l’entrée en vigueur en 1970 de la Convention créant l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi). Elle constitue un moment de réflexion sur le rôle central que jouent les droits de propriété intellectuelle dans la promotion des talents et de l’économie créative.
ACI / Marlyce Tchibinda Batchi