Pegguy Maho, manager du projet ‘’Bolingo ya Rumba’’ a organisé en partenariat avec le Kinda une soirée culturelle dédiée à cette danse, pour la sauvegarder et la promouvoir. C’était le 15 novembre 2025 à Brazzaville. ‘’Bolingo ya Rumba qui signifie, l’amour de la Rumba est un évènement qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de stage d’imprégnation à la Rumba congolaise en République du Congo, dont sept français ont pris part cette année. Les amoureux de cette danse ont été formés par l’artiste, Djoson le Philosophe, responsable de l’orchestre Super Kolo Mboka.
L’évènement a été rehaussé de la présence des producteurs, artistes, chroniqueurs, animateurs d’antennes, des cadres de l’Institut français du Congo (IFC), des partenaires et journalistes.
Placée sous le signe de la ‘’cohabitation’’, la soirée culturelle vise à célébrer la richesse culturelle, notamment la Rumba congolaise. A travers ces moments, la promotrice compte offrir au monde, le goût de jouer, de diffuser et de danser la Rumba, reconnu comme patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2021.
Cette activité riche en sons, en lumières et en mouvement a été marqué par des prestations de danses, aussi bien des congolais et des étrangers. Ces différentes prestations avaient un seul message: ‘’Inviter l’opinion publique à s’engager à l’amour, le vivre-ensemble, ainsi que la promotion de la Rumba dans leurs communautés’’. Venus pour la première fois au Congo, des artistes français se sont illustrés par leurs prestations et leur appel à savourer cette danse.
D’après Amen Mpika, directeur de la communication et du système de l’information au ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs a déclaré:«C’est une belle soirée culturelle qui a non seulement égayé le public, mais aussi, une occasion de sensibiliser autrement la population sur la nécessité de la conservation de la Rumba au-delà de nos frontières».
Pour Pegguy Maho, «cette initaitive contribuera à préserver l’identité congolaise à travers le mouvement, le rythme et la danse, tout en renforçant le sentiment de fierté culturelle chez les ‘’rumbistes’’».Barbara Pamou, chargée de la communication et marketing de l’Institut français du Congo (IFC) a, pour sa part, souligné que: «Ces français ne sont plus en stage, mais sont déjà professionnels dans le domaine de la musique congolaise».
Paul Bureau alias ‘’Mbila Esobe’’ s’est réjoui de l’organisation de cet évènement, il s’est dit également honoré de vivre cette expérience en terre congolaise.
La troisième édition se tiendra en février de l’année prochaine. Entre temps, il faut relever qu’au terme de l’évènement, des partenaires, musiciens et autres participants ont été gratifiés des attestations de participation.
A.-P. MASSAMBA/La Semaine Africaine