Les experts et spécialistes de la rumba venus de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (Rdc), ont appelé, le 19 avril dernier à Brazzaville, les gouvernements des deux pays à protéger, sauvegarder et valoriser la rumba, reconnue par l’Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2021.
Cet appel a été lancé à l’issue du symposium organisé à l’occasion de la célébration de la 3e édition du festival ‘’Rumba jungle’’, placée sous le thème «Du rayonnement de la Rumba congolaise de l’indépendance à nos jours».
Intervenant à cette occasion, le président de l’association «Lumière d’Afrique » et fondateur dudit festival, M. Ferreol Gassackys, a fait savoir que ce symposium constitue l’occasion de souligner la nécessité de sauvegarder ce patrimoine. A cet effet, il a noté qu’il existe un document de stratégie globale obligeant tous les pays à sauvegarder et à valoriser la rumba.
«A travers le concept ‘’Rumba jungle’’, nous rappelons aux entités étatiques de nos deux pays que l’Unesco va procéder à une revue sous peu, en demandant ce que nous avons fait pour conserver et valoriser ce patrimoine», a-t-il indiqué.
Aussi, il a fait le bilan de la rumba sur ce qu’elle a été et ce qu’elle est devenue. Il a informé les panelistes et participants à cette rencontre que la ‘’Rumba jungle’’ se déroulera désormais en deux modules. La première partie sera consacrée au symposium et la seconde réservée à la musique avec les groupes ou orchestres invités.
Plusieurs sous-thèmes ont été développés au cours de ce symposium, à savoir «L’odyssée et l’épopée de la rumba congolaise», animé par le premier vice-président de la Commission nationale chargé de la valorisation de la rumba et expert en rumba congolaise, M. Bangi Bayo ; et «Le Rayonnement de la rumba sur la période 1960-1970», animé par le journaliste et musicographe Bouetoum.
De son côté, la directrice de la Maison Russe de Brazzaville, promotrice du Festival « Rumba na Bilengué », Mme Maria Fakhrutdinova, a plaidé pour la transmission de la Rumba aux plus jeunes afin de garantir sa pérennisation.
Quant à lui, le deuxième module de cette 3e édition, consacré aux prestations des orchestres de musique, a été perturbé par une pluie battante. Suite à l’infiltration des eaux de pluie dans les pareilles de sonorisation, un seul groupe sur près de dix, a pu prester devant le public, avant la prise du feu des appareils de musique, occasionnant ainsi, la fin de cette partie musicale.
ACI